Faut-il du courage pour dire que le Sud du Sri Lanka est aujourd’hui aussi sûr que bien des pays méditerranéens soumis aux aléas des «guerres de religion» modernes ? Faut-il être acheté ou aveugle pour nier que Bali, fréquenté par autant d’européens qu’il y a trois ans, est considéré comme « politiquement instable » par nos gouvernants ? Apparemment, non. La bataille engagée par Jean-Paul Chantraine, le patron d’Asia, pour que le réalisme prime sur l’hypocrisie et l’exagération prend, jour après jour, toute sa valeur. Les exemples le prouvent, mourir en bas de chez soi est tout aussi possible qu’au nord du Sri Lanka. Et répétons-le, il y a chaque jour, en France, plus de morts sur les routes que sur les plages de Matara. Qui a intérêt à voir le Sri Lanka perdre une partie de ses revenus, au nom d’une décision d’énarques qui n’ont jamais été sur place ? Lire un rapport d’Ambassadeur ne fait pas une politique !
Preuve que l’on peut aller et revenir au Sri Lanka, les touristes qui nous écrivent pour nous raconter leur voyage. Inoubliable, disent ils. Même son de cloche chez nos confrères de l’Univers des Voyages. Partis et revenus… sans bobo ! Mesdames et messieurs les TO, se battre pour le Sri Lanka c’est peser sur les politiques et démontrer que le pays est aussi « secure » (comme disent les américains) que l’Egypte, la Turquie, le Maroc, l’Indonésie ou les Philippines. Des pays qui veulent se battre pour penser tout haut que la meilleure arme face à la peur, c’est la rencontre avec la population locale. C’est plus qu’un courage, c’est une survie culturelle indispensable à toute civilisation qui se veut évoluée. Kennedy l’avait martelé « ich bin in berliner »… Aujourd’hui, nous sommes tous des srilankais.
Marcel Lévy
ml@vacancespratiques.com
Preuve que l’on peut aller et revenir au Sri Lanka, les touristes qui nous écrivent pour nous raconter leur voyage. Inoubliable, disent ils. Même son de cloche chez nos confrères de l’Univers des Voyages. Partis et revenus… sans bobo ! Mesdames et messieurs les TO, se battre pour le Sri Lanka c’est peser sur les politiques et démontrer que le pays est aussi « secure » (comme disent les américains) que l’Egypte, la Turquie, le Maroc, l’Indonésie ou les Philippines. Des pays qui veulent se battre pour penser tout haut que la meilleure arme face à la peur, c’est la rencontre avec la population locale. C’est plus qu’un courage, c’est une survie culturelle indispensable à toute civilisation qui se veut évoluée. Kennedy l’avait martelé « ich bin in berliner »… Aujourd’hui, nous sommes tous des srilankais.
Marcel Lévy
ml@vacancespratiques.com